La couleur verte peut prêter à confusion. Elle fait immédiatement penser au bio, alors que ce n'est pas le cas. C'est vrai, en revanche, que l'empreinte carbone des pois chiches et du sirop de riz est plus faible que celle du lait.
Mais l'ingrédient qui fait le plus polémique est toujours bien présent : il s'agit évidemment de l'HUILE DE PALME ! Or, la culture intensive des palmiers à huile engendre une déforestation et une perte de biodiversité dramatiques dans les pays où ils sont cultivés en plantation intensive monospécifique. Alors, vous allez me dire : "Mais c'est une huile de palme certifiée durable par la RSPO (Roundtable on Sustainable Palm Oil) !"
Voici la réalité :
L’objectif de cette certification est d'augmenter la production et les ventes d’huile de palme en lui donnant une légitimité. La certification RSPO n’exclut pas formellement le déboisement des forêts tropicales. Elle interdit seulement le défrichage des forêts primaires et des forêts à haute valeur de conservation (High Conservation Value Forest). De plus, la certification RSPO ne prend pas toujours en compte les droits des communautés locales. Les expulsions de paysans et d'indigènes de leurs terres sont fréquentes. Ces violations des droits humains sont souvent ignorées, minimisées et rarement sanctionnées. Cette certification RSPO est utilisée par l’industrie de l’huile de palme pour blanchir la destruction de l’environnement, les violations des droits humains et du travail, ainsi que l’accaparement des terres (1).
Voilà la triste réalité !